Le plastique c’est léger, solide (parfois), peu couteux. Voilà pourquoi la plupart des entreprises vous en vendent. Et pourtant… perturbateurs endocriniens, baisse de la fertilité, augmentation du risque de cancer, dysfonctionnement des organes d’éliminations, intoxications, pollution… Voilà une belle liste qui nous informe des dangers du plastique.
Pour en savoir plus sur les alternatives aux plastiques : Comment limiter l’utilisation du plastique.
Tous les plastiques ne se valent pas. Certains sont reconnus cancérigènes ou perturbateurs endocriniens, tandis que d’autres n’ont pas été (pour l’instant) classés comme dangereux pour la santé. Cependant, tous se rassemblent en un point : ils sont polluants. Les plastiques sont issus d’hydrocarbures : après le raffinage, on récupère une substance : le naphta. Elle sera chauffée et traité afin de pouvoir vous fournir brosses à dents, jouets en plastiques, couverts jetables, téléviseurs, vêtements synthétiques… Ensuite, parce qu’il fait les choses bien, il pollue également à la dégradation. Il sera brulé (polluant ++), perdu dans la nature (polluant +++) ou au mieux : recyclé (pollution +). N’oublions pas que le recyclage nécessite une dépense d’énergie, des infrastructures, du chauffage, l’utilisation de produits chimiques, du transport et de la logistique…
Les plastiques sont polluants :
- Pour la nature : la combustion des plastiques non recyclés, les objets en plastique jetés dans la nature, la fabrication du plastique… Je n’ai pas besoin de vous insérer ici une vidéo atroce à base d’animaux mourants emprisonnés dans des composants en plastiques, empoisonnés par ceux-ci, ou sur les pollutions des récifs et rivières de plastique en Inde. Si vous êtes là, c’est que vous avez conscience qu’une consommation responsable et non polluante est souhaitable.
- Pour le corps : migration des contenants plastiques dans l’alimentation, ingestion de minuscules particules dans les produits emballés ou produits cosmétiques emballés dans du plastique, ingestion d’aliments pollués…
- Pour votre maison : les plastiques sont également composés de produits chimiques qui migrent dans l’alimentation mais peuvent être volatiles : les COV (Composés Organiques Volatiles). De nombreux produits polluent notre intérieur : produits d’entretiens, plastiques, parfums d’intérieur, colles, peintures, meubles en PVC ou aggloméré…
Certains plastiques sont presque inévitables si vous souhaitez vivre dans notre siècle : frigo, TV, portes et fenêtre, casques audio… Le mieux étant de limiter les objets plastiques, notamment aux plastiques controversés et d’aérer très régulièrement nos logements et bureaux.
Les plastiques acceptables
PEHD (flacons cosmétiques, bouteilles de lait non-brillantes…), PEBD (film alimentaire, sacs congélations, sacs-poubelle…), PP (polypropylène – planches à découper, vaisselle non jetable comme les tasses pour enfant, les gourdes, les boites de conservation…). Ce sont les plastiques dont les méfaits directs sur la santé n’ont pas encore été reconnus. Ils sont tout de même polluants.
Les plastiques à supprimer
Ces plastiques contiennent des substances reconnues dangereuses pour la santé ayant un risque de migration. Pour limiter la migration, ne les chauffez pas, même à basse température.
PET (bouteilles d’huiles en plastique transparent, eau, jus de fruit…), PVC (jouets, fenêtres, tuyaux, certains emballages alimentaires de viandes), PS (pots de yaourt, emballages de viandes, poissons, fromage, barquette de traiteur, polystyrène…), PC… et les autres non-cités : à supprimer au maximum de votre consommation pour ne pas vous exposer aux dangers du plastique.
Et les bioplastiques alors ?
Bioplastique ne veut pas dire « plastiques bio » ou plastique « biodégradable ». Un bioplastique est un plastique avec une matière première issue des végétaux. (source : Encyclo-écolo).
Ceux-ci peuvent être issus de divers végétaux, de synthèse ou non et peuvent également contenir des hydrocarbures. Donc avant de vous ruer vers les bioplastiques, renseignez-vous sur la qualité et la provenance de l’objet !
Crédit photo : Lacey Williams
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