J’ai pour résolution de ne pas prendre de résolutions. C’est un fait (depuis toujours), du coup cet article n’a pas vraiment d’intérêt et n’a de résolution que dans son titre ? Mmmh, peut-être pas !
La fin d’une année, ou le début de l’année suivante sont souvent sujets aux questionnements et introspections. Voilà pourquoi on se retrouve à prendre des résolutions : on est conscient d’avoir foiré un truc ou de devoir changer certains points et on se dit que cette année sera la bonne. Mais autant pour l’heure du bilan, je peux comprendre, autant je ne vois pas pourquoi le fait qu’on soit le 1er janvier change quelque chose à notre volonté / motivation à s’améliorer.
Enfin, les traditions étant ce qu’elles sont et chacun faisant ce qu’il veut, libre à nous de prendre des résolutions pour 2018 et de ne pas les tenir (ou au moins celles qui nous arrangent).

2017 – Le bilan
Pour moi, 2017 a été (à bien des égards) une année fort éprouvante. De mauvaises passes assez nombreuses, beaucoup de fatigue et de questionnement… bref, tout n’est pas toujours tout rose, 2017 me l’a bien fait comprendre.
Malgré tout et pour ne pas se concentrer uniquement sur le négatif, je sais qu’il y a également eu de petites victoires non négligeables et de très beaux moments.
# Le sommeil
Une amélioration significative de mon sommeil : j’ai toujours très mal dormi, TOUJOURS. Mais je vois que cette année m’a apporté un sommeil de meilleure qualité. Peut-être un début d’apprentissage du « lâcher-prise » qui porte ses fruits ? Alors oui, mes nuits sont encore régulièrement entrecoupées : entre ronflements de l’amoureux, les pleurs du mouflet, les bruits divers et variés du quartier… ce n’est pas toujours ça. Et pourtant je mets beaucoup moins de temps à m’endormir et je n’ai pas passé de nuit blanche à chercher le sommeil depuis bien longtemps (sauf lors d’une très grosse crève).
# Le lâcher prise
La prise de conscience (comme je l’ai dit plus haut) que le « lâcher-prise » est possible. Je ne dis pas que j’y parviens, ce serait vous mentir… mais je commence à accepter le fait que ce soit réalisable avec probablement beaucoup d’entraînement.
# Ma manière de consommer
Une autre prise de conscience, la plus importante chose ayant changé cette année à mes yeux : le consumérisme. Conférences, livres, podcasts et vidéos, j’ai fait beaucoup de recherche sur le sujet. Le mode de consommation de notre société ne me convient certainement pas. On nous fait croire que nous avons besoin de divers objets, qu’ils sont indispensables, qu’on doit les acheter et les remplacer quand ils sont démodés.
Soit-dit en passant, le concept de mode qui entre dans nos objets du quotidien est une aberration : « Achetez cette nouvelle machine à café parce que la couleur de la vôtre n’est plus à la mode (du coup, vous êtes minable si vous la gardez) », « Vous n’avez pas la bonne marque de sac », « D’ailleurs, vous n’avez pas de sac à main assortie à toutes vos tenues », « En parlant de ça, vous devriez vous racheter quelques tenues parce que porter le même vêtement plusieurs fois… », « Maintenant que vous avez racheté des tenues, il vous faut un nouveau sac pour aller avec », « Et des chaussures », « Et une montre », « Et un vernis à ongle »… En gros, vous serez plus heureux une fois votre porte-monnaie vide. J’ai même vu un site qui propose des vêtements à usage unique. Le slogan ? « Pourquoi porter le même vêtement plusieurs fois ? » à peu de chose près.
BREF
J’ai depuis longtemps amorcé un changement de ma consommation : consommer-mieux. Moins de produits transformés, supprimer les produits jetables, moins de plastique, moins de produits animaux, des produits fabriqués dans de bonnes conditions… C’était déjà un grand pas dont je suis fière ! Mais je n’avais pas encore compris que la principale pierre que je devais apporter à mon édifice était « consommer moins ». Cette pierre est arrivée cette année après une conférence (Béa Johnson). Comme une illumination, une évidence ! Je ne comprends même pas comment j’ai pu autant questionner ma consommation et ne pas réfléchir à ça. Le pouvoir de la publicité qui nous harcèle jour et nuit, chez nous, à l’extérieur, chez le médecin, dans le bus… C’est très fort !
2018 – Des résolutions ?
Oui et non ! Disons que j’appellerai ça des souhaits, plutôt que des résolutions. Pour les aléas de la vie, ce qui est arrivé en 2017, je n’y peux rien. Je ne peux qu’espérer une meilleure année pour 2018. Par contre, je peux décider de continuer sur cette lancée vis-à-vis de ma consommation et de ma façon d’appréhender les choses. Puisque ça me tient à cœur : ça sera fait. Si vous souhaitez également amorcer des changements pour votre année à venir, si vous souhaitez les tenir, il faudra que ce changement soit quelque chose en lequel vous croyez, FORT. Sinon c’est peine perdu et nous le savons tous ! Ne prenez pas de résolutions parce que l’on vous y pousse ou parce que c’est la mode (comme s’inscrire dans une salle de sport). Faites-le parce que vous y croyez.
Belle année à tous.
Crédit photo :
Photo by Roman Kraft
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