Que faire avec le syndrome des jambes sans repos

Jambes sans repos

Le syndrome des jambes sans repos (SJSR), aussi appelé « impatiences » est un trouble neurologique pénible et souvent mal compris. Il existe nombreuses causes possibles et plein de solutions à mettre en place pour faire réduire, voire disparaître sa survenue.

Qu’est-ce que le syndrome des jambes sans repos

Il s’agit d’une sensation d’engourdissement qui peut être assez intense. Ils touchent plus généralement les jambes, mais peuvent arriver aux bras et parfois même à d’autres parties du corps. Le besoin de bouger le membre en question devient urgent : c’est le seul moyen d’apaiser la sensation. Certains décrivent les impatiences comme un engourdissement, des fourmillements ou des brûlures.

Les impatiences surviennent habituellement la nuit, mais peuvent apparaitre dans toute situation de repos.

Les impatiences touchent majoritairement les femmes.

Les causes possibles

  1. Facteurs génétiques : Des antécédents familiaux peuvent accroître le risque de développer ce syndrome.
  2. Déficiences en fer : Un faible taux de fer dans le sang, également appelé anémie ferriprive, est fréquemment lié à une augmentation de la fréquence du SJSR.
  3. Manque de minéraux : Une consommation basse de minéraux ou un apport trop bas non adapté à votre rythme de vie (stress, entraînement…) peut aggraver le syndrome.
  4. Problèmes de circulation : Des troubles circulatoires ou vasculaires peuvent être impliqués.
  5. Maladies sous-jacentes : Les impatiences peuvent être associées à des conditions médicales telles que le diabète, l’arthrite, les maladies rénales, la neuropathie périphérique ou la polyneuropathie.
  6. Troubles neurologiques : Des anomalies neurologiques ou des déséquilibres chimiques dans le cerveau, en particulier au niveau des neurotransmetteurs comme la dopamine, peuvent jouer un rôle.
  7. Grossesse : Certaines femmes développent le SJSR pendant la grossesse, mais cela tend à disparaître après l’accouchement.
  8. Médicaments : Certains médicaments comme les antidépresseurs, les antihistaminiques ou les antipsychotiques peuvent aggraver ou déclencher les symptômes.
  9. Stress et mode de vie : Le stress, la fatigue, les variations hormonales et un mode de vie sédentaire peuvent influer sur la gravité des symptômes.

Comment soigner le syndrome des jambes sans repos ?

À mettre en place en association avec votre médecin

  • Tout d’abord, faire un bilan avec votre médecin. Il s’agit d’un trouble dit « neurologique », la cause peut être sérieuse et / ou nécessité une prise en charge médicale. Dans ce cas, votre généraliste ou spécialiste sera plus à même de vous conseiller le traitement ou protocole adapté.
  • Vérifier votre taux de fer : des études montrent qu’un taux de ferritine inférieur à 50 ug /dl peut augmenter la fréquence des impatiences et même les déclencher. Le taux de ferritine minimum chez la femme Si votre taux est bas.
  • Si l’arrivée du syndrome coïncide avec le début de la prise d’un traitement médical (antidépresseur, hypertenseur, antihistaminiques…) mais que ce traitement vous est nécessaire, mettez en place les conseils de ce post : sport, étirement, gestion du stress, magnésium, repos, massages… Si le SJSR persiste, voyez avec votre médecin s’il n’a pas une solution à vous proposer. Ne stoppez pas un traitement du jour au lendemain sans accord de votre médecin.

Ce que vous pouvez faire de votre côté

  • Consommer des minéraux : potassium, magnésium… si vous en manquez, les symptômes peuvent aggraver. Complémentez-vous si besoin.
  • Gérer votre stress : Le stress est un facteur fréquent du SJSR. Respiration, méditation, psychothérapie, yoga, repos et sommeil suffisant… sont autant de techniques qui peuvent améliorer la condition.
  • Masser ses jambes : de nombreuses personnes arrivent à soulager les impatiences et diminuer leur fréquence en massant leurs jambes avant le coucher. Une huile végétale comme la calophylle inophyle peut être adaptée.
  • Faire du sport, mais pas avant le coucher ! Une bonne hygiène de vie loin de la sédentarité est conseillée. Les sports exerçants un impact sont à privilégier si votre santé le permet : running, volley, danses modernes… Mais éviter le sport (sauf activité douce) avant le coucher pour laisser vos muscles au repos.
  • Faire des étirements doux avant de dormir.
  • L’acuponcture, l’ostéopathie, acupression, réflexologie… peuvent aider certaines personnes.
  • En cas d’entraînement intensif, vérifiez vos apports en vitamines et minéraux. L’entraînement sportif est très consommateur de certains minéraux (calcium, potassium, magnésium…).
  • Prendre un bain chaud avant le coucher peut aider à détendre les muscles. Si vous y ajoutez du sel d’Epsom, c’est encore mieux (1 à 2 tasses par baignoire) !

Si vous avez d’autres solutions qui ont fonctionnées pour vous, n’hésitez pas à en parler en commentaire !

Photo de Thought Catalog

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